16/05/2012

Un accord international pour encadrer la course à la terre

Cent vingt-quatre pays ont adopté à Rome, vendredi, des règles de bonne gouvernance foncière pour l'achat et la location de terres à grande échelle. Un « premier pas » pour protéger les populations locales et défendre leurs droits fonciers.
Les Echos | 14.05.2012, Marie-Christine Corbier
Lire la suite

15/05/2012

L'accaparement de terres: En Amérique latine, il y a effectivement de l'accaparement de terres

La récente présentation de la FAO sur l'Accaparement de terres en Amérique latine qui souligne qu'à travers tout le continent le phénomène du land grabbing n'en est qu'à ses débuts et qu'il se limite seulement à deux grands pays, soit l'Argentine et le Brésil, a mérité une dure réplique de la part des organisations qui ont participé à la III Conférence Spéciale pour la souveraineté alimentaire réalisé à Buenos Aires entre le 22 et le 25 mars. Nous analysons ici les causes du questionnement par rapport à cette présentation et nous exposons les raisons pour lesquelles l'accaparement de terres est un problème extrêmement grave en Amérique latine.

Lire le texte intégral de cette À contre courant ici

24/04/2012

L’accaparement des terres au cœur du contre-G20 africain

Reportage, par Florent Godard

Alors que se déroule le contre-sommet du G20 à Nice, un autre rassemblement mondial moins médiatisé bat son plein au Mali. Dans l’un des greniers à riz du continent, la lutte contre l’accaparement massif des terres est au centre des débats du « Forum des peuples ». Loin de la croisette de Cannes et des cérémonies en grandes pompes de la présidence française du G20, les organisateurs ont choisi de placer les débats au plus près des problèmes du terrain, dans la petite ville de Niono.

Le Forum des peuples s’est ouvert lundi 31 octobre dans le stade municipal de Niono, ville de 30.000 habitants située à 350 km au nord de Bamako. Sous un soleil de plomb (40°C), dans la poussière, avec une farandole de danses traditionnelles de femmes peules et bambaras, de danses de chasseurs et de chorégraphies d’hommes arborant les masques du pays Dogon.

Lire la suite

Bad Zurzach : pas de Jatropha

Der Sonntag / MLZ; 22.04.2012
Altes Speiseöl statt Jatropha-Strauch
Green Bio Fuel AG in Zurzach reagiert auf Kritik
ISO AMBÜHL
Wenige Wochen nach dem Baustart für ihre Anlage im Solvay-Areal von Zurzach hat die Green Bio Fuel AG (GBF) ihre Pläne geändert: «Wir wollen neu Biodiesel aus altem Speiseöl und Fett produzieren», bestätigt Sprecher Ulrich Frei Recherchen des «Sonntags». Da der Markt zur Sammlung dieser Abfälle in Europa und vor allem in Asien stark expandiere, setze die Firma künftig zu 90 Prozent auf diesen Biodiesel-Rohstoff. Neu werde die Anlage in einem ersten Schritt vorerst nur 40 bis 50 Millionen Liter Biodiesel pro Jahr produzieren.

Résumé en français:  L'entreprise Green Bio Fuel SA, qui a commencé récemment la construction de son usine à Bad-Zurzach, a changé ses plans. Au lieu de Jatropha du Mozambique elle fabriquera du biodiesel à partir d'huiles usagées et de graisse. Au lieu des 135 millions de litres prévus par année, l'usine ne produira que 40 à 50 millions de litres.

21/03/2012

La situation à Bad Zurzach

Les promoteurs de l'usine Green Biofuel prévue à Bad Zurzach annonçaient en janvier 2012 le début des travaux sur le site.
Voir l'article en allemand de l'Aargauer Zeitung (avec photo).
Une photographie prise pendant la semaine du 12 mars 2012 montre qu'aucune activité n'a lieu sur le terrain prévu (encadré en rouge sur la photo)  !

04/02/2012

LES AGROCARBURANTS POLLUENT, nouvelles publications

Évaluation d'une politique publique : la politique d'aide aux biocarburants: voir le rapport de la COUR DES COMPTES, 24/01/2012

Les biocarburants, la morale et l’élection présidentielle  
L'avis de Fabrice Nicolino, auteur de « La faim, la bagnole, le blé et nous - Une dénonciation des biocarburants » (Fayard) à propos du rapport de la Cour des Comptes sur les biocarburants

Les biodiesels polluent plus que le pétrole brut 
Les biocarburants comme l'huile de palme, le soja ou le colza émettent plus de gaz à effet de serre que les carburants fossiles lorsque les effets du changement indirect d'affectation des terres sont pris en compte, selon des informations de l'UE qui ont été obtenues par EurActiv, 27/01/2012

Agrocarburants : un juteux business sur le dos de la collectivité  
Les agrocarburants polluent, contribuent fortement aux émissions de CO2... et coûtent cher à la collectivité. Un rapport de la Cour des comptes analyse les incohérences de la politique française, en particulier les incitations fiscales, aujourd'hui injustifiées. Un système qui bénéficie notamment au fonds d'investissement Sofiprotéol, dirigé par le patron de la FNSEA, Xavier Beulin. BASTA, 01/02/2012 

25/01/2012

Riskantes Vorprellen von Green Biofuel Bern, 25. Januar 2012

Medienmitteilung der Plattform Agrotreibstoffe Zurzach:

Die Firma Green Biofuel hat mit dem Baubeginn der lange angekündigten Agrodiesel-Raffinerie begonnen. Damit will sie in Bad Zurzach offenbar vollendete Tatsachen schaffen, bevor die Politik die laufende Debatte über die umstrittenen “Bio”-Treibstoffe richtig geführt hat. Die Firma geht ein hohes finanzielles und politisches Risiko ein. Und: die Produktion von Agro- Diesel aus afrikanischem Jatrophaöl verschärft den Hunger und belastet die Umwelt.

Obwohl der heutige Spatenstich wohl vor allem dazu dienen soll, die Baubewilligung aufrechtzuerhalten, deren Frist gestern abgelaufen war, wirft das übereilte Vorgehen Fragen auf. Die Anlage ist nur rentabel zu betreiben, wenn die Oberzolldirektion die Treibstoffzollabgabe von gegen 100 Mio. Franken pro Jahr erlässt (133 Mio. Liter à ca. 70 Rp.). Dies ist längst nicht sicher – ein entsprechendes Gesuch ist wegen mangelhafter Angaben durch Green Biofuel ad acta gelegt.

Dem Parlament liegt zudem eine Initiative der Umweltkommission des Nationalrats vor, welche verlangt, dass “anstelle von Kriterien für die Steuerbefreiung von Agrotreibstoffen Bestimmungen für die Zulassung auf dem Markt zu erlassen” sind. Die Kommission verlangt, dass die sozialen und ökologischen Auswirkungen von Agrotreibstoffen besser berücksichtigt werden. Insbesondere darf die Agrotreibstoff-Produktion nicht dazu führen, dass die Nahrungsmittelproduktion konkurrenziert wird oder Wälder dafür gerodet werden. Und die Gewinnung von Agrotreibstoffen soll die Umwelt nicht stärker belasten als die Verwendung von fossilen Energieträgern. Und nicht zu vergessen: 35 Organisationen und über 62’000 besorgte Bürgerinnen und Bürger forderten im Februar 2011 mit einer Petition vom Bund strenge Zulassungskriterien für Agrotreibstoffe in der Schweiz.

Green Biofuel verursacht in dieser heiklen politischen Diskussion einen unzulässigen Druck, indem vollendete Tatsachen geschaffen werden sollen. Dies wird von den unterzeichnenden Organisationen scharf kritisiert.

Wie Green Biofuel selber ausführt, stösst auch der Anbau des Rohstoffs Jatropha in den afrikanischen Produktionsländern auf Probleme. Im bisher favorisierten Mosambik sollten enorme landwirtschaftliche Flächen für die Treibstoffproduktion eingezont werden, was nun auf politischen Widerstand gestossen ist. Kein Wunder: Allein 2007 haben wurden in Mosambik Lizenzen für die Erschliessung von fünf Millionen Hektar Land beantragt – eine grössere Fläche als die Schweiz! Nun weicht Green Biofuel nach eigenen Aussagen auf Länder wie Ghana und Togo aus bzw. will sich den Rohstoff auf dem Weltmarkt einkaufen.

Wie Studien zeigen (Link unten), verdrängt Jatropha den Anbau von Nahrungspflanzen durch Kleinbauern. Und diese ziehen kaum Profit aus dem Anbau der Export-Pflanze. Entgegen den Beteuerungen der Promotoren wird Jatropha fast nur auf bewässerten landwirtschaftlichen Nutzflächen angebaut, unter Verwendung von Dünger und Pestiziden. Dies würde wohl auch im Fall von Green Biofuel zutreffen. Wozu sonst hätte die Firma Versuche mit hochgezüchteten Jatrophasorten durchgeführt, welche nur mit guter Wasser- und Nährstoffversorgung die gewünschten Erträge liefern können?

Links 
Parlamentarische Initiative 09.499 – Agrotreibstoffe. Indirekte Auswirkungen berücksichtigen

Weitere Informationen Tina Goethe, SWISSAID / Koordinatorin Plattform Agrotreibstoffe t.goethe@swissaid.ch; 031-350 5375; 076-516 5957
Martin Bossard, Biosuisse martin.bossard@bio-suisse.ch; 061 385 96 29; 076 389 73 70