GRAIN |
20 août 2012
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Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La
terre ne se vend pas ». L’accaparement des terres apparait alors comme
un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales
traditionnelles, et qui hypothèque l’avenir des générations futures. Ce
phénomène d’acquisition de terres à grande échelle est surtout en
expansion depuis la crise alimentaire de 2008. Elle s’inscrit dans la
logique de l’agrobusiness qui ne vise que le profit, comme le démontrent
les nombreux cas signalés en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette
recherche de profit est incompatible avec les objectifs de la
souveraineté alimentaire qui milite pour la survie des populations,
surtout celles rurales qui sont les plus nombreuses en Afrique. De ce
fait, l’accaparement des terres sape les bases de la souveraineté
alimentaire.
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12/08/2012
Maïs: la catastrophe du biocarburant
La sécheresse de cet été souligne la folie des lois américaines qui augmentent la dose d’éthanol dans l’essence.
Jour après jour, alors que la sécheresse continue d’étouffer le Midwest américain, le caractère scandaleux de la transformation du maïs en carburant s’impose de plus en plus.Ces six dernières semaines, les prix du maïs ont augmenté d'environ 50%. Il ont récemment atteint 8,20$ le boisseau, une première. Et si la sécheresse persiste aux États-Unis et en Europe, ils continueront peut-être à monter.
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16/05/2012
Un accord international pour encadrer la course à la terre
Cent vingt-quatre pays ont adopté à Rome, vendredi, des règles de
bonne gouvernance foncière pour l'achat et la location de terres à
grande échelle. Un « premier pas » pour protéger les populations locales
et défendre leurs droits fonciers.
Les Echos | 14.05.2012, Marie-Christine Corbier
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Les Echos | 14.05.2012, Marie-Christine Corbier
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15/05/2012
L'accaparement de terres: En Amérique latine, il y a effectivement de l'accaparement de terres
La récente présentation de la FAO sur l'Accaparement de terres en Amérique latine qui souligne qu'à travers tout le continent le phénomène du land grabbing n'en est qu'à ses débuts et qu'il se limite seulement à deux grands pays, soit l'Argentine et le Brésil, a mérité une dure réplique de la part des organisations qui ont participé à la III Conférence Spéciale pour la souveraineté alimentaire réalisé à Buenos Aires entre le 22 et le 25 mars. Nous analysons ici les causes du questionnement par rapport à cette présentation et nous exposons les raisons pour lesquelles l'accaparement de terres est un problème extrêmement grave en Amérique latine.
Lire le texte intégral de cette À contre courant ici
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24/04/2012
L’accaparement des terres au cœur du contre-G20 africain
Reportage, par Florent Godard
Alors que se déroule le contre-sommet du G20 à Nice, un autre rassemblement mondial moins médiatisé bat son plein au Mali. Dans l’un des greniers à riz du continent, la lutte contre l’accaparement massif des terres est au centre des débats du « Forum des peuples ». Loin de la croisette de Cannes et des cérémonies en grandes pompes de la présidence française du G20, les organisateurs ont choisi de placer les débats au plus près des problèmes du terrain, dans la petite ville de Niono.
Le Forum des peuples s’est ouvert lundi 31 octobre dans le stade municipal de Niono, ville de 30.000 habitants située à 350 km au nord de Bamako. Sous un soleil de plomb (40°C), dans la poussière, avec une farandole de danses traditionnelles de femmes peules et bambaras, de danses de chasseurs et de chorégraphies d’hommes arborant les masques du pays Dogon.
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Alors que se déroule le contre-sommet du G20 à Nice, un autre rassemblement mondial moins médiatisé bat son plein au Mali. Dans l’un des greniers à riz du continent, la lutte contre l’accaparement massif des terres est au centre des débats du « Forum des peuples ». Loin de la croisette de Cannes et des cérémonies en grandes pompes de la présidence française du G20, les organisateurs ont choisi de placer les débats au plus près des problèmes du terrain, dans la petite ville de Niono.
Le Forum des peuples s’est ouvert lundi 31 octobre dans le stade municipal de Niono, ville de 30.000 habitants située à 350 km au nord de Bamako. Sous un soleil de plomb (40°C), dans la poussière, avec une farandole de danses traditionnelles de femmes peules et bambaras, de danses de chasseurs et de chorégraphies d’hommes arborant les masques du pays Dogon.
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Bad Zurzach : pas de Jatropha
Der Sonntag / MLZ; 22.04.2012
Altes Speiseöl statt Jatropha-Strauch
Green Bio Fuel AG in Zurzach reagiert auf Kritik
ISO AMBÜHL
Wenige Wochen nach dem Baustart für ihre Anlage im Solvay-Areal von Zurzach hat die Green Bio Fuel AG (GBF) ihre Pläne geändert: «Wir wollen neu Biodiesel aus altem Speiseöl und Fett produzieren», bestätigt Sprecher Ulrich Frei Recherchen des «Sonntags». Da der Markt zur Sammlung dieser Abfälle in Europa und vor allem in Asien stark expandiere, setze die Firma künftig zu 90 Prozent auf diesen Biodiesel-Rohstoff. Neu werde die Anlage in einem ersten Schritt vorerst nur 40 bis 50 Millionen Liter Biodiesel pro Jahr produzieren.
Résumé en français: L'entreprise Green Bio Fuel SA, qui a commencé récemment la construction de son usine à Bad-Zurzach, a changé ses plans. Au lieu de Jatropha du Mozambique elle fabriquera du biodiesel à partir d'huiles usagées et de graisse. Au lieu des 135 millions de litres prévus par année, l'usine ne produira que 40 à 50 millions de litres.
Altes Speiseöl statt Jatropha-Strauch
Green Bio Fuel AG in Zurzach reagiert auf Kritik
ISO AMBÜHL
Wenige Wochen nach dem Baustart für ihre Anlage im Solvay-Areal von Zurzach hat die Green Bio Fuel AG (GBF) ihre Pläne geändert: «Wir wollen neu Biodiesel aus altem Speiseöl und Fett produzieren», bestätigt Sprecher Ulrich Frei Recherchen des «Sonntags». Da der Markt zur Sammlung dieser Abfälle in Europa und vor allem in Asien stark expandiere, setze die Firma künftig zu 90 Prozent auf diesen Biodiesel-Rohstoff. Neu werde die Anlage in einem ersten Schritt vorerst nur 40 bis 50 Millionen Liter Biodiesel pro Jahr produzieren.
Résumé en français: L'entreprise Green Bio Fuel SA, qui a commencé récemment la construction de son usine à Bad-Zurzach, a changé ses plans. Au lieu de Jatropha du Mozambique elle fabriquera du biodiesel à partir d'huiles usagées et de graisse. Au lieu des 135 millions de litres prévus par année, l'usine ne produira que 40 à 50 millions de litres.
21/03/2012
La situation à Bad Zurzach
Les promoteurs de l'usine Green Biofuel prévue à Bad Zurzach annonçaient en janvier 2012 le début des travaux sur le site.
Voir l'article en allemand de l'Aargauer Zeitung (avec photo).
Une photographie prise pendant la semaine du 12 mars 2012 montre qu'aucune activité n'a lieu sur le terrain prévu (encadré en rouge sur la photo) !
Voir l'article en allemand de l'Aargauer Zeitung (avec photo).
Une photographie prise pendant la semaine du 12 mars 2012 montre qu'aucune activité n'a lieu sur le terrain prévu (encadré en rouge sur la photo) !
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