27/09/2012

Nouvelles données sur le bilan écologique des biocarburants

Une minorité de biocarburants est «verte»

Dübendorf, St. Gallen und Thun, 24.09.2012 - Tout d’abord «top», puis «flop». C’est ainsi que l’on pourrait résumer l'histoire des biocarburants jusqu'à aujourd’hui. Une nouvelle étude menée sous la direction de l'Empa a actualisé le bilan écologique des différents biocarburants et de leurs procédures de production. Dans le bilan global, seuls très peu d’entre eux sont plus écologiques que l'essence.

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14/09/2012

Conseil fédéral: une bonne nouvelle

Le Conseil fédéral ne veut pas favoriser davantage les biocarburants

Berne, 14.09.2012 - Les biocarburants sont favorisés en Suisse, s’ils respectent des minima écologiques et sociaux. Le Conseil fédéral ne veut pas les avantager plus en autorisant qu’ils soient mélangés aux carburants fossiles. Le 14 septembre 2012, il a approuvé un rapport en ce sens, donnant ainsi suite au postulat du Conseiller national Jacques Bourgeois qui lui avait été transmis en 2011.

Dans son postulat, le Conseiller national Jacques Bourgeois (FDP, FR) estime judicieux d'encourager l'incorporation de biocarburants aux carburants fossiles. Intitulé « Réduction des émissions de CO2 par l'incorporation de biocarburants aux carburants » (09.3611), le postulat a été transmis en 2011 par le Conseil national au Conseil fédéral et demandait à ce dernier un rapport sur la politique suisse dans ce domaine, sur les potentiels de déchets et biomasse pour fabriquer des biocarburants, sur le degré d'autosuffisance de notre pays, sur les modifications de lois et d'infrastructures nécessaires ainsi que sur le marché indigène des biocarburants.
Les biocarburants sont exemptés de l'impôt sur les huiles minérales s'ils affichent un bilan écologique global positif et sont fabriqués dans des conditions sociales acceptables. Le Conseil fédéral considère qu'il n'est pas nécessaire d'accroître les incitations. Il estime que les biocarburants ne contribuent que dans une faible mesure à la réalisation des objectifs de la politique énergétique et climatique de la Suisse. Selon le rapport rédigé en réponse au postulat susmentionné, il existe des instruments plus rentables et plus efficaces pour atteindre ces buts, comme les prescriptions sur les émissions de CO2 des voitures neuves. En outre, le potentiel suisse de biomasse pour fabriquer des biocarburants est limité. Enfin, certains aspects écologiques et sociaux suscitent quelques critiques. Pour toutes ces raisons, le Conseil fédéral refuse de soutenir davantage l'incorporation de biocarburants aux carburants fossiles. Lors de sa séance du 14 septembre 2012, il a approuvé le rapport « Incorporation de biocarburants aux carburants fossiles », donnant suite au postulat Bourgeois (09.3611).
En 2009, la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie du Conseil national (CEATE-N) avait lancé les travaux sur l'initiative parlementaire « Agrocarburants. Prise en compte des effets indirects », avant de les interrompre en attendant les conclusions du rapport.

Rapport « Incorporation de biocarburants aux carburants fossiles »

05/09/2012

L'huile de palme, nouvel eldorado pour l'Afrique ?

LE MONDE | 05.09.2012

Par Gilles van Kote

Parti d'Afrique à la conquête de l'Asie du Sud-Est au siècle dernier, le palmier à huile fait un retour fracassant sur son continent d'origine. Depuis deux ans, les projets d'investissement dans la production d'huile de palme se multiplient dans la zone intertropicale africaine, au point qu'une conférence continentale est organisée à Accra, au Ghana, mercredi 5 et jeudi 6 septembre, pour permettre aux investisseurs, chercheurs et organismes financeurs d'échanger.

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02/09/2012

La faim pour un plein ? Signez contre les agrocarburants industriels

Les agrocarburants industriels accaparent les terres : En 10 ans, l’équivalent de 4 fois la taille de la France métropolitaine a été accaparé au détriment des populations des pays du Sud, dont environ 2/5 pour la production d’agrocarburants. C’est le moyen de subsistance de milliers de communautés qui leur est retiré. Et les femmes sont particulièrement concernées : elles constituent les 3/4 des agriculteurs du Sud qui souffrent de la faim.
Les agrocarburants industriels provoquent des crises alimentaires :En 2008, une crise alimentaire a fait sombrer les régions les plus pauvres du globe dans la faim. En étant utilisés à des fins autres que celle de nourrir, les agrocarburants industriels ont contribué à la hausse des prix à l’origine de cette crise. De nombreuses communautés n’avaient dès lors plus de quoi acheter leur nourriture.
Comme si cela ne suffisait pas, les agrocarburants coûtent cher et polluent la planète…

La consommation des agrocarburants industriels en Europe ne doit plus pousser les populations dans la faim !

Nous demandons aux responsables suisses et européen-ne-s de mettre fin aux politiques de soutien à la production et à la consommation d’agrocarburants industriels, en raison des impacts négatifs de ces politiques sur les droits à l’alimentation et à la terre dans les pays du Sud et sur le changement climatique.

Pour signer la pétition c'est ici

Un investissement agricole responsable ? Les efforts actuels visant à réglementer les accaparements de terres ne font qu'empirer la situation

GRAIN | 23 août 2012
À l'initiative de la Banque mondiale ou de fonds de pension, des efforts sont actuellement déployés pour réglementer les accaparements de terres à travers la création de codes et de normes. L'idée est d'établir une distinction entre les transactions foncières qui respectent certains critères et peuvent justifier d'être appelées « investissements » et celles qui ne les respectent pas et peuvent continuer à être stigmatisées et qualifiées d'« accaparements » de terres. Jusqu'à maintenant, ces tentatives étaient essentiellement le fait des institutions internationales. Maintenant, le secteur privé s'engage sérieusement à définir ses propres règles du jeu. Dans les deux cas, il en résulte une autoréglementation volontaire, qui n'est pas efficace, pas fiable, et n'apporte aucune solution à l'injustice fondamentale de ces transactions. Plutôt que d'aider les élites de la finance et des grandes entreprises à « investir de façon responsable » dans les terres agricoles, nous devons les amener à arrêter et à retirer leurs investissements. Ce n'est qu'à cette condition qu'une solution pourra être apportée à la question très différente du soutien aux petits producteurs ruraux dans leurs propres territoires et leurs propres communautés, car les deux stratégies sont contradictoires.
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