GRAIN |
20 août 2012
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Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La
terre ne se vend pas ». L’accaparement des terres apparait alors comme
un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales
traditionnelles, et qui hypothèque l’avenir des générations futures. Ce
phénomène d’acquisition de terres à grande échelle est surtout en
expansion depuis la crise alimentaire de 2008. Elle s’inscrit dans la
logique de l’agrobusiness qui ne vise que le profit, comme le démontrent
les nombreux cas signalés en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette
recherche de profit est incompatible avec les objectifs de la
souveraineté alimentaire qui milite pour la survie des populations,
surtout celles rurales qui sont les plus nombreuses en Afrique. De ce
fait, l’accaparement des terres sape les bases de la souveraineté
alimentaire.
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