En
octobre 2012, la Commission européenne publiait une nouvelle proposition concernantla qualité de l’essence et des carburants diesel. Son objectif est d’engager la
transition vers des agrocarburants qui assurent des réductions importantes
d’émissions de gaz à effet de serre. La Commission est d’avis qu’après 2020, ces
agrocarburants, ainsi que ceux qui sont produits à partir de cultures utilisées
pour l’alimentation humaine et/ou animale, ne soient plus subventionnés. Même modeste, c'est un tournant dans la
politique européenne, jusqu'ici très favorable à l'utilisation massive des
agrocarburants. La proposition est maintenant soumise aux gouvernements.
03/11/2012
Rapport du Conseil fédéral
Le Conseil fédéral ne veut pas favoriser davantage les biocarburants
Berne,
 14.09.2012 - Les biocarburants sont favorisés en Suisse, s’ils 
respectent des minima écologiques et sociaux. Le Conseil fédéral ne veut
 pas les avantager plus en autorisant qu’ils soient mélangés aux 
carburants fossiles. Le 14 septembre 2012, il a approuvé un rapport en 
ce sens, donnant ainsi suite au postulat du Conseiller national Jacques 
Bourgeois qui lui avait été transmis en 2011.
23/10/2012
Accaparement des terres
L’argent suisse ne doit pas financer l’accaparement des terres
Pain pour le prochain et Action de Carême adressent trois revendications au monde politique suisse
Pain pour le prochain et Action de Carême
 ont commandé l’étude sur les banques de développement et l’accaparement
 des terres car les terres deviennent de plus en plus un objet de 
convoitise. Ce sont surtout des investisseurs étrangers qui 
s’approprient des terres en Afrique, en Asie et en Amérique latine. La 
Suisse est membre tant de la Banque mondiale que de la Banque africaine 
de développement. Au vu des résultats de l’étude, Pain pour le prochain et Action de Carême
 exigent des solutions de la part des responsables politiques suisses. 
C’est d’autant plus important que l’accaparement des terres constitue un
 problème de plus en plus sérieux, détruisant l’agriculture paysanne et 
la sécurité alimentaire. Miges Baumann, responsable de la politique de 
développement chez Pain pour le prochain,
 formule trois revendications essentielles qui doivent être reprises par
 la Suisse dans les discussions sur le mode de travail des banques de 
développement.      
27/09/2012
Nouvelles données sur le bilan écologique des biocarburants
Une minorité de biocarburants est «verte»
Dübendorf, St. Gallen und Thun, 24.09.2012 - Tout d’abord «top», puis «flop». C’est ainsi que l’on pourrait résumer l'histoire des biocarburants jusqu'à aujourd’hui. Une nouvelle étude menée sous la direction de l'Empa a actualisé le bilan écologique des différents biocarburants et de leurs procédures de production. Dans le bilan global, seuls très peu d’entre eux sont plus écologiques que l'essence.
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14/09/2012
Conseil fédéral: une bonne nouvelle
Le Conseil fédéral ne veut pas favoriser davantage les biocarburants
Berne, 14.09.2012 - Les biocarburants sont favorisés en Suisse, s’ils respectent des minima écologiques et sociaux. Le Conseil fédéral ne veut pas les avantager plus en autorisant qu’ils soient mélangés aux carburants fossiles. Le 14 septembre 2012, il a approuvé un rapport en ce sens, donnant ainsi suite au postulat du Conseiller national Jacques Bourgeois qui lui avait été transmis en 2011.
Dans son postulat, le Conseiller national Jacques Bourgeois (FDP, FR) estime judicieux d'encourager l'incorporation de biocarburants aux carburants fossiles. Intitulé « Réduction des émissions de CO2 par l'incorporation de biocarburants aux carburants » (09.3611), le postulat a été transmis en 2011 par le Conseil national au Conseil fédéral et demandait à ce dernier un rapport sur la politique suisse dans ce domaine, sur les potentiels de déchets et biomasse pour fabriquer des biocarburants, sur le degré d'autosuffisance de notre pays, sur les modifications de lois et d'infrastructures nécessaires ainsi que sur le marché indigène des biocarburants.Les biocarburants sont exemptés de l'impôt sur les huiles minérales s'ils affichent un bilan écologique global positif et sont fabriqués dans des conditions sociales acceptables. Le Conseil fédéral considère qu'il n'est pas nécessaire d'accroître les incitations. Il estime que les biocarburants ne contribuent que dans une faible mesure à la réalisation des objectifs de la politique énergétique et climatique de la Suisse. Selon le rapport rédigé en réponse au postulat susmentionné, il existe des instruments plus rentables et plus efficaces pour atteindre ces buts, comme les prescriptions sur les émissions de CO2 des voitures neuves. En outre, le potentiel suisse de biomasse pour fabriquer des biocarburants est limité. Enfin, certains aspects écologiques et sociaux suscitent quelques critiques. Pour toutes ces raisons, le Conseil fédéral refuse de soutenir davantage l'incorporation de biocarburants aux carburants fossiles. Lors de sa séance du 14 septembre 2012, il a approuvé le rapport « Incorporation de biocarburants aux carburants fossiles », donnant suite au postulat Bourgeois (09.3611).
En 2009, la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie du Conseil national (CEATE-N) avait lancé les travaux sur l'initiative parlementaire « Agrocarburants. Prise en compte des effets indirects », avant de les interrompre en attendant les conclusions du rapport.
Rapport « Incorporation de biocarburants aux carburants fossiles »
05/09/2012
L'huile de palme, nouvel eldorado pour l'Afrique ?
 LE MONDE | 05.09.2012
LE MONDE | 05.09.2012Par Gilles van Kote
Parti d'Afrique à la conquête de l'Asie du Sud-Est au siècle dernier, le palmier à huile fait un retour fracassant sur son continent d'origine. Depuis deux ans, les projets d'investissement dans la production d'huile de palme se multiplient dans la zone intertropicale africaine, au point qu'une conférence continentale est organisée à Accra, au Ghana, mercredi 5 et jeudi 6 septembre, pour permettre aux investisseurs, chercheurs et organismes financeurs d'échanger.
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02/09/2012
La faim pour un plein ? Signez contre les agrocarburants industriels
Les agrocarburants industriels accaparent les terres :  En 10 ans, l’équivalent de 4 fois la taille de la France métropolitaine a été accaparé au détriment des populations des pays du Sud, dont environ 2/5 pour la production d’agrocarburants. C’est le moyen de subsistance de milliers de communautés qui leur est retiré. Et les femmes sont particulièrement concernées : elles constituent les 3/4 des agriculteurs du Sud qui souffrent de la faim.
Les agrocarburants industriels provoquent des crises alimentaires :En 2008, une crise alimentaire a fait sombrer les régions les plus pauvres du globe dans la faim. En étant utilisés à des fins autres que celle de nourrir, les agrocarburants industriels ont contribué à la hausse des prix à l’origine de cette crise. De nombreuses communautés n’avaient dès lors plus de quoi acheter leur nourriture.
Comme si cela ne suffisait pas, les agrocarburants coûtent cher et polluent la planète…
Les agrocarburants industriels provoquent des crises alimentaires :En 2008, une crise alimentaire a fait sombrer les régions les plus pauvres du globe dans la faim. En étant utilisés à des fins autres que celle de nourrir, les agrocarburants industriels ont contribué à la hausse des prix à l’origine de cette crise. De nombreuses communautés n’avaient dès lors plus de quoi acheter leur nourriture.
Comme si cela ne suffisait pas, les agrocarburants coûtent cher et polluent la planète…
La consommation des agrocarburants industriels en Europe ne doit plus pousser les populations dans la faim !
Nous demandons aux responsables suisses et européen-ne-s de mettre fin aux politiques de soutien à la production et à la consommation d’agrocarburants industriels, en raison des impacts négatifs de ces politiques sur les droits à l’alimentation et à la terre dans les pays du Sud et sur le changement climatique.
Pour signer la pétition c'est ici
Un investissement agricole responsable ? Les efforts actuels visant à réglementer les accaparements de terres ne font qu'empirer la situation
GRAIN |
  23 août 2012 
À l'initiative de la Banque mondiale ou de fonds de pension, des efforts sont actuellement déployés pour réglementer les accaparements de terres à travers la création de codes et de normes. L'idée est d'établir une distinction entre les transactions foncières qui respectent certains critères et peuvent justifier d'être appelées « investissements » et celles qui ne les respectent pas et peuvent continuer à être stigmatisées et qualifiées d'« accaparements » de terres. Jusqu'à maintenant, ces tentatives étaient essentiellement le fait des institutions internationales. Maintenant, le secteur privé s'engage sérieusement à définir ses propres règles du jeu. Dans les deux cas, il en résulte une autoréglementation volontaire, qui n'est pas efficace, pas fiable, et n'apporte aucune solution à l'injustice fondamentale de ces transactions. Plutôt que d'aider les élites de la finance et des grandes entreprises à « investir de façon responsable » dans les terres agricoles, nous devons les amener à arrêter et à retirer leurs investissements. Ce n'est qu'à cette condition qu'une solution pourra être apportée à la question très différente du soutien aux petits producteurs ruraux dans leurs propres territoires et leurs propres communautés, car les deux stratégies sont contradictoires.
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À l'initiative de la Banque mondiale ou de fonds de pension, des efforts sont actuellement déployés pour réglementer les accaparements de terres à travers la création de codes et de normes. L'idée est d'établir une distinction entre les transactions foncières qui respectent certains critères et peuvent justifier d'être appelées « investissements » et celles qui ne les respectent pas et peuvent continuer à être stigmatisées et qualifiées d'« accaparements » de terres. Jusqu'à maintenant, ces tentatives étaient essentiellement le fait des institutions internationales. Maintenant, le secteur privé s'engage sérieusement à définir ses propres règles du jeu. Dans les deux cas, il en résulte une autoréglementation volontaire, qui n'est pas efficace, pas fiable, et n'apporte aucune solution à l'injustice fondamentale de ces transactions. Plutôt que d'aider les élites de la finance et des grandes entreprises à « investir de façon responsable » dans les terres agricoles, nous devons les amener à arrêter et à retirer leurs investissements. Ce n'est qu'à cette condition qu'une solution pourra être apportée à la question très différente du soutien aux petits producteurs ruraux dans leurs propres territoires et leurs propres communautés, car les deux stratégies sont contradictoires.
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21/08/2012
Accaparement des terres et souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre
GRAIN |
  20 août 2012
    |
Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La terre ne se vend pas ». L’accaparement des terres apparait alors comme un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales traditionnelles, et qui hypothèque l’avenir des générations futures. Ce phénomène d’acquisition de terres à grande échelle est surtout en expansion depuis la crise alimentaire de 2008. Elle s’inscrit dans la logique de l’agrobusiness qui ne vise que le profit, comme le démontrent les nombreux cas signalés en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette recherche de profit est incompatible avec les objectifs de la souveraineté alimentaire qui milite pour la survie des populations, surtout celles rurales qui sont les plus nombreuses en Afrique. De ce fait, l’accaparement des terres sape les bases de la souveraineté alimentaire.
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Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La terre ne se vend pas ». L’accaparement des terres apparait alors comme un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales traditionnelles, et qui hypothèque l’avenir des générations futures. Ce phénomène d’acquisition de terres à grande échelle est surtout en expansion depuis la crise alimentaire de 2008. Elle s’inscrit dans la logique de l’agrobusiness qui ne vise que le profit, comme le démontrent les nombreux cas signalés en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette recherche de profit est incompatible avec les objectifs de la souveraineté alimentaire qui milite pour la survie des populations, surtout celles rurales qui sont les plus nombreuses en Afrique. De ce fait, l’accaparement des terres sape les bases de la souveraineté alimentaire.
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12/08/2012
Maïs: la catastrophe du biocarburant
La sécheresse de cet été souligne la folie des lois américaines qui augmentent la dose d’éthanol dans l’essence.
Jour après jour, alors que la sécheresse continue d’étouffer le Midwest américain, le caractère scandaleux de la transformation du maïs en carburant s’impose de plus en plus.Ces six dernières semaines, les prix du maïs ont augmenté d'environ 50%. Il ont récemment atteint 8,20$ le boisseau, une première. Et si la sécheresse persiste aux États-Unis et en Europe, ils continueront peut-être à monter.
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16/05/2012
Un accord international pour encadrer la course à la terre
Cent vingt-quatre pays ont adopté à Rome, vendredi, des règles de 
bonne gouvernance foncière pour l'achat et la location de terres à 
grande échelle. Un « premier pas » pour protéger les populations locales
 et défendre leurs droits fonciers.
Les Echos | 14.05.2012, Marie-Christine Corbier
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Les Echos | 14.05.2012, Marie-Christine Corbier
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15/05/2012
L'accaparement de terres: En Amérique latine, il y a effectivement de l'accaparement de terres
La récente présentation de la FAO sur l'Accaparement de terres en Amérique latine qui souligne qu'à travers tout le continent le phénomène du land grabbing n'en est qu'à ses débuts et qu'il se limite seulement à deux grands pays, soit l'Argentine et le Brésil, a mérité une dure réplique de la part des organisations qui ont participé à la III Conférence Spéciale pour la souveraineté alimentaire réalisé à Buenos Aires entre le 22 et le 25 mars. Nous analysons ici les causes du questionnement par rapport à cette présentation et nous exposons les raisons pour lesquelles l'accaparement de terres est un problème extrêmement grave en Amérique latine.
Lire le texte intégral de cette À contre courant ici
Lire le texte intégral de cette À contre courant ici
24/04/2012
L’accaparement des terres au cœur du contre-G20 africain
Reportage, par Florent Godard
Alors que se déroule le contre-sommet du G20 à Nice, un autre rassemblement mondial moins médiatisé bat son plein au Mali. Dans l’un des greniers à riz du continent, la lutte contre l’accaparement massif des terres est au centre des débats du « Forum des peuples ». Loin de la croisette de Cannes et des cérémonies en grandes pompes de la présidence française du G20, les organisateurs ont choisi de placer les débats au plus près des problèmes du terrain, dans la petite ville de Niono.
Le Forum des peuples s’est ouvert lundi 31 octobre dans le stade municipal de Niono, ville de 30.000 habitants située à 350 km au nord de Bamako. Sous un soleil de plomb (40°C), dans la poussière, avec une farandole de danses traditionnelles de femmes peules et bambaras, de danses de chasseurs et de chorégraphies d’hommes arborant les masques du pays Dogon.
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Alors que se déroule le contre-sommet du G20 à Nice, un autre rassemblement mondial moins médiatisé bat son plein au Mali. Dans l’un des greniers à riz du continent, la lutte contre l’accaparement massif des terres est au centre des débats du « Forum des peuples ». Loin de la croisette de Cannes et des cérémonies en grandes pompes de la présidence française du G20, les organisateurs ont choisi de placer les débats au plus près des problèmes du terrain, dans la petite ville de Niono.
Le Forum des peuples s’est ouvert lundi 31 octobre dans le stade municipal de Niono, ville de 30.000 habitants située à 350 km au nord de Bamako. Sous un soleil de plomb (40°C), dans la poussière, avec une farandole de danses traditionnelles de femmes peules et bambaras, de danses de chasseurs et de chorégraphies d’hommes arborant les masques du pays Dogon.
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Bad Zurzach : pas de Jatropha
Der Sonntag / MLZ; 22.04.2012
Altes Speiseöl statt Jatropha-Strauch
Green Bio Fuel AG in Zurzach reagiert auf Kritik
ISO AMBÜHL
Wenige Wochen nach dem Baustart für ihre Anlage im Solvay-Areal von Zurzach hat die Green Bio Fuel AG (GBF) ihre Pläne geändert: «Wir wollen neu Biodiesel aus altem Speiseöl und Fett produzieren», bestätigt Sprecher Ulrich Frei Recherchen des «Sonntags». Da der Markt zur Sammlung dieser Abfälle in Europa und vor allem in Asien stark expandiere, setze die Firma künftig zu 90 Prozent auf diesen Biodiesel-Rohstoff. Neu werde die Anlage in einem ersten Schritt vorerst nur 40 bis 50 Millionen Liter Biodiesel pro Jahr produzieren.
Résumé en français: L'entreprise Green Bio Fuel SA, qui a commencé récemment la construction de son usine à Bad-Zurzach, a changé ses plans. Au lieu de Jatropha du Mozambique elle fabriquera du biodiesel à partir d'huiles usagées et de graisse. Au lieu des 135 millions de litres prévus par année, l'usine ne produira que 40 à 50 millions de litres.
Altes Speiseöl statt Jatropha-Strauch
Green Bio Fuel AG in Zurzach reagiert auf Kritik
ISO AMBÜHL
Wenige Wochen nach dem Baustart für ihre Anlage im Solvay-Areal von Zurzach hat die Green Bio Fuel AG (GBF) ihre Pläne geändert: «Wir wollen neu Biodiesel aus altem Speiseöl und Fett produzieren», bestätigt Sprecher Ulrich Frei Recherchen des «Sonntags». Da der Markt zur Sammlung dieser Abfälle in Europa und vor allem in Asien stark expandiere, setze die Firma künftig zu 90 Prozent auf diesen Biodiesel-Rohstoff. Neu werde die Anlage in einem ersten Schritt vorerst nur 40 bis 50 Millionen Liter Biodiesel pro Jahr produzieren.
Résumé en français: L'entreprise Green Bio Fuel SA, qui a commencé récemment la construction de son usine à Bad-Zurzach, a changé ses plans. Au lieu de Jatropha du Mozambique elle fabriquera du biodiesel à partir d'huiles usagées et de graisse. Au lieu des 135 millions de litres prévus par année, l'usine ne produira que 40 à 50 millions de litres.
21/03/2012
La situation à Bad Zurzach
Les promoteurs de l'usine Green Biofuel prévue à Bad Zurzach annonçaient en janvier 2012 le début des travaux sur le site.
Voir l'article en allemand de l'Aargauer Zeitung (avec photo).
Une photographie prise pendant la semaine du 12 mars 2012 montre qu'aucune activité n'a lieu sur le terrain prévu (encadré en rouge sur la photo) !
Voir l'article en allemand de l'Aargauer Zeitung (avec photo).
Une photographie prise pendant la semaine du 12 mars 2012 montre qu'aucune activité n'a lieu sur le terrain prévu (encadré en rouge sur la photo) !
04/02/2012
LES AGROCARBURANTS POLLUENT, nouvelles publications
Évaluation d'une politique publique : la politique d'aide aux biocarburants: voir le rapport de la COUR DES COMPTES, 24/01/2012 
Les biocarburants, la morale et l’élection présidentielle
L'avis de Fabrice Nicolino, auteur de « La faim, la bagnole, le blé et nous - Une dénonciation des biocarburants » (Fayard) à propos du rapport de la Cour des Comptes sur les biocarburants
Les biodiesels polluent plus que le pétrole brut
Les biocarburants comme l'huile de palme, le soja ou le colza émettent plus de gaz à effet de serre que les carburants fossiles lorsque les effets du changement indirect d'affectation des terres sont pris en compte, selon des informations de l'UE qui ont été obtenues par EurActiv, 27/01/2012
Agrocarburants : un juteux business sur le dos de la collectivité
Les agrocarburants polluent, contribuent fortement aux émissions de CO2... et coûtent cher à la collectivité. Un rapport de la Cour des comptes analyse les incohérences de la politique française, en particulier les incitations fiscales, aujourd'hui injustifiées. Un système qui bénéficie notamment au fonds d'investissement Sofiprotéol, dirigé par le patron de la FNSEA, Xavier Beulin. BASTA, 01/02/2012
Les biocarburants, la morale et l’élection présidentielle
L'avis de Fabrice Nicolino, auteur de « La faim, la bagnole, le blé et nous - Une dénonciation des biocarburants » (Fayard) à propos du rapport de la Cour des Comptes sur les biocarburants
Les biodiesels polluent plus que le pétrole brut
Les biocarburants comme l'huile de palme, le soja ou le colza émettent plus de gaz à effet de serre que les carburants fossiles lorsque les effets du changement indirect d'affectation des terres sont pris en compte, selon des informations de l'UE qui ont été obtenues par EurActiv, 27/01/2012
Agrocarburants : un juteux business sur le dos de la collectivité
Les agrocarburants polluent, contribuent fortement aux émissions de CO2... et coûtent cher à la collectivité. Un rapport de la Cour des comptes analyse les incohérences de la politique française, en particulier les incitations fiscales, aujourd'hui injustifiées. Un système qui bénéficie notamment au fonds d'investissement Sofiprotéol, dirigé par le patron de la FNSEA, Xavier Beulin. BASTA, 01/02/2012
25/01/2012
Riskantes Vorprellen von Green Biofuel Bern, 25. Januar 2012
Medienmitteilung der Plattform Agrotreibstoffe Zurzach: 
Die Firma Green Biofuel hat mit dem Baubeginn der lange angekündigten  Agrodiesel-Raffinerie begonnen. Damit will sie in Bad Zurzach offenbar  vollendete Tatsachen schaffen, bevor die Politik die laufende Debatte  über die umstrittenen “Bio”-Treibstoffe richtig geführt hat. Die Firma  geht ein hohes finanzielles und politisches Risiko ein. Und: die  Produktion von Agro- Diesel aus afrikanischem Jatrophaöl verschärft den  Hunger und belastet die Umwelt. 
Obwohl der heutige Spatenstich  wohl vor allem dazu dienen soll, die Baubewilligung aufrechtzuerhalten,  deren Frist gestern abgelaufen war, wirft das übereilte Vorgehen Fragen  auf. Die Anlage ist nur rentabel zu betreiben, wenn die  Oberzolldirektion die Treibstoffzollabgabe von gegen 100 Mio. Franken  pro Jahr erlässt (133 Mio. Liter à ca. 70 Rp.). Dies ist längst nicht  sicher – ein entsprechendes Gesuch ist wegen mangelhafter Angaben durch  Green Biofuel ad acta gelegt. 
Dem Parlament liegt zudem eine  Initiative der Umweltkommission des Nationalrats vor, welche verlangt,  dass “anstelle von Kriterien für die Steuerbefreiung von  Agrotreibstoffen Bestimmungen für die Zulassung auf dem Markt zu  erlassen” sind. Die Kommission verlangt, dass die sozialen und  ökologischen Auswirkungen von Agrotreibstoffen besser berücksichtigt  werden. Insbesondere darf die Agrotreibstoff-Produktion nicht dazu  führen, dass die Nahrungsmittelproduktion konkurrenziert wird oder  Wälder dafür gerodet werden. Und die Gewinnung von Agrotreibstoffen soll  die Umwelt nicht stärker belasten als die Verwendung von fossilen  Energieträgern. Und nicht zu vergessen: 35 Organisationen und über  62’000 besorgte Bürgerinnen und Bürger forderten im Februar 2011 mit  einer Petition vom Bund strenge Zulassungskriterien für Agrotreibstoffe  in der Schweiz. 
Green Biofuel verursacht in dieser heiklen  politischen Diskussion einen unzulässigen Druck, indem vollendete  Tatsachen geschaffen werden sollen. Dies wird von den unterzeichnenden  Organisationen scharf kritisiert. 
Wie Green Biofuel selber  ausführt, stösst auch der Anbau des Rohstoffs Jatropha in den  afrikanischen Produktionsländern auf Probleme. Im bisher favorisierten  Mosambik sollten enorme landwirtschaftliche Flächen für die  Treibstoffproduktion eingezont werden, was nun auf politischen  Widerstand gestossen ist. Kein Wunder: Allein 2007 haben wurden in  Mosambik Lizenzen für die Erschliessung von fünf Millionen Hektar Land  beantragt – eine grössere Fläche als die Schweiz! Nun weicht Green  Biofuel nach eigenen Aussagen auf Länder wie Ghana und Togo aus bzw.  will sich den Rohstoff auf dem Weltmarkt einkaufen. 
Wie  Studien zeigen (Link unten), verdrängt Jatropha den Anbau von  Nahrungspflanzen durch Kleinbauern. Und diese ziehen kaum Profit aus dem  Anbau der Export-Pflanze. Entgegen den Beteuerungen der Promotoren wird  Jatropha fast nur auf bewässerten landwirtschaftlichen Nutzflächen  angebaut, unter Verwendung von Dünger und Pestiziden. Dies würde wohl  auch im Fall von Green Biofuel zutreffen. Wozu sonst hätte die Firma  Versuche mit hochgezüchteten Jatrophasorten durchgeführt, welche nur mit  guter Wasser- und Nährstoffversorgung die gewünschten Erträge liefern  können? 
Links 
Parlamentarische Initiative 09.499 – Agrotreibstoffe. Indirekte Auswirkungen berücksichtigen  Weitere Informationen Tina Goethe, SWISSAID / Koordinatorin Plattform  Agrotreibstoffe t.goethe@swissaid.ch; 031-350 5375; 076-516 5957 
Martin Bossard, Biosuisse martin.bossard@bio-suisse.ch; 061 385 96 29; 076 389 73 70
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