Traduction française de l'article «Land grabbing for biofuels must stop»
Zainab Kamara est l’une de ces milliers d’agriculteurs de Sierra Leone dont l’entreprise suisse Addax Bioenergy a pris les terres pour établir une plantation de 10 000 hectares de canne à sucre destinée à produire de l’éthanol pour le marché européen.
« Aujourd’hui je n’ai pas
de ferme. Les gens meurent de faim. Nous sommes obligés d’acheter du riz
parce que nous n’en cultivons plus, » explique t-elle.1
En Guinée, le pays voisin,
les paysans tentent de comprendre comment leur gouvernement a pu
accepter de céder 700 000 hectares de leurs terres à une entreprise
italienne qui veut cultiver du jatropha pour en faire du biodiesel.2
Sur un autre continent, au
Brésil, les communautés Guarani se battent pour leur survie contre des
sociétés qui convoitent leurs terres pour y produire de l’éthanol à
partir de canne à sucre.3
Même histoire en Indonésie où les Malind et d’autres peuples
autochtones de Papouasie Occidentale s’opposent désespérément à un
projet qui transformerait leurs terres en plantations de canne à sucre
et de palmiers à huile. Même histoire en Colombie où des forces
paramilitaires exercent de terribles pressions sur les communautés
afro-colombiennes pour leur faire abandonner leurs terres afin de
laisser la place aux plantations d’huile de palme.4Article complet
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