Nous sommes le 23 avril 2009. La
directive européenne relative à la promotion de l’utilisation de
l’énergie produite à partir de sources renouvelables est votée. L’enjeu
paraît alors simple. L’Europe veut réduire ses émissions de gaz à effet
de serre et entend donc promouvoir la production d’agrocarburants dits
de première génération. Ces agrocarburants comprennent le biodiésel
fabriqué à partir d’huiles végétales tels que le soja, l’huile de palme,
le colza ou le tournesol et dont l’Argentine et l’Indonésie sont les
premiers exportateurs mondiaux. Ainsi que le bioéthanol produit en
faisant fermenter le sucre de végétaux comme la canne à sucre ou la
betterave ou bien à partir de l’amidon des pommes de terre ou du maïs.
Pour le dire plus simplement, ces agrocarburants de première génération
sont produits à partir de cultures alimentaires.
La directive européenne de 2009 entend atteindre l’objectif suivant: « une
part minimale de 10 % d’agrocarburants dans la consommation totale
d’essence et de gazole destinés au transport, [...] devant être réalisé
d’ici à 2020 par tous les États membres. ». L’UE croyait alors bien
faire mais les effets néfastes de cette politique sont rapidement
répertoriés par plusieurs institutions internationales.
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